Je m’étais promis après les excès des fêtes de fin d’année et avec les bonnes résolutions de me re »mettre » au sport, et de commencer à faire attention côté alimentation. Bah oui, si j’ai acheté un « Râpe-chon » que je m’astreins à passer soigneusement et régulièrement dans la douleur, et que le reste (activité sportive, alimentation, etc…) ne suit pas, bah c’est 170$ jeté à la poubelle, non? Le problème, c’est que je ne suis pas sportive…
Mieux encore, je dirais que je n’ai jamais eu la fibre sportive. J’ai pourtant essayé à plusieurs reprises, mais mis à part la danse classique que j’ai pratiquée assidument pendant mes années d’université, bahhhh je n’ai jamais fait de sport. Je vais juste vous donner un petit exemple pour que vous compreniez bien mon état d’esprit, et après la parenthèse sera refermée. Quand j’étais au collège puis au lycée, chaque année, je réfléchissais pendant des heures à comment me faire dispenser du cours de sport et surtout de ma bête noire le Cross ( comprendre le crosscountry)! Le cross selon moi était une punition divine que la vie m’infligeait et auquel je ne survivrais JAMAIS! Alors, lorsque venait le moment de s’entraîner et que l’on commençait les cours d’endurance E.P.S (comprendre : cours de sport), je ne faisais que le premier tour du stade, dès le deuxième, je me cachais derrière les gradins là où il y avait l’entrée des toilettes et vestiaires…. Et je ne réapparaissais qu’au dernier tour, après avoir pris l’air bien essoufflé….
Donc, voilà, c’est dit : je ne suis pas une sportive… Cependant, les années passants, je me suis rendue compte qu’avoir une activité sportive régulière relevait de l’obligation, pour diverses raisons de santé et de fatigue cumulée, mais aussi par respect pour mon corps, qui en plus d’être essoufflé et sans force dès que je dois monter à pied les 4 étages de mon immeuble (oui, la vie m’a punie en me faisant vivre dans un immeuble sans ascenseur), s’est largement ramolli avec le temps et 2 grossesses! Et puis je me dis que si mon corps est mon « véhicule » sur cette planète, autant qu’il m’emmène au bout du voyage dans les meilleures conditions.
Donc je suis atteinte d’un mal qui touche beaucoup de femmes : la mollitude aigüe! Oui, ça y est j’invente un nouveau mot!!! Bon vous m’aurez compris : je dois PERDRE MON MOU, même s’il est confortable…
Il m’a donc fallu vraiment, vraiment prendre conscience du challenge qui m’attendait et vraiment vraiment vraiment me MOTIVER! Parce que j’ai mille raisons de ne pas m’y mettre, j’ai 2 enfants, je travaille, je dors debout dès 21h, et je me lève déjà à 6h tous les matins de la semaine en étant en retard sur mon planning.
Mimi se met au Pilates…
Et c’est là qu’on rentre dans le vif du sujet… J’ai donc réfléchi, et me suis dit que le seul moyen pour faire un sport et de m’y tenir était d’en trouver un qui me motive, un sport qui, même si je suis au bas de l’échelle niveau musculaire et cardio, ne me ferrait pas passer pour une inadaptée totale, un truc graduel. C’est là que mon amie m’a parlé du Pilates. J’en avais déjà fait après la naissance de ma fille pendant au moins 5 séances…. chez un kiné! Eh oui, c’était efficace, mais je m’étais ennuyée à mourir pendant ce temps. Alors je n’étais pas super motivée. Elle m’a tout de même convaincue d’embarquer avec elle dans un cours, et là : RÉVÉLATION! Je n’étais plus dans une salle de kiné, où les autres patients me regardaient m’agiter toute seule sur le sol, non, j’étais dans une salle « jolie », lumière tamisée (tant mieux comme ça personne ne peut voir ni mes bourrelés, ni ma nullité), avec une musique relaxante… Oueh ça change de chez le kiné, lumière blanche au plafond, les quatre fers en l’air, pendant qu’un vieux au regard libidineux, en train de faire sa rééducation du bras, te regarde en train de te débattre avec toi même… Ok, le Pilates c’est peut-être pas mal. En plus le cours est vraiment graduel, ça commence avec des exercices de base qui sont à ma grande surprise accessible pour un débutant.
Les Résultats…
Le meilleur effet a eu lieu le lendemain, mon ventre était rentré!! Oui, moi qui me bats avec une ceinture abdominale relâchée depuis des années, et ce malgré quelques crunchs réalisés sur le sol de ma salle de bain chaque semaine, j’ai un ventre presque plat… je dis «presque» parce que vous imaginez bien qu’il m’aura fallu plusieurs cours pour voir de vrais résultats. Là je me dis : serais-je au paradis? Aurais-je enfin une solution pour perdre mon mou (ou prendre du muscle)? En plus, je dois avouer que malgré quelques courbatures le jour d’après, j’avais trouvé le cours super relaxant. Moi qui ai un hamster qui tourne perpétuellement dans sa cage (en gros je passe ma vie à pensouiller), mon esprit, l’espace d’une heure, s’est calmé… Et ça, c’est la meilleure des sensations. Je me suis donc accrochée pendant un trimestre, en essayant de rater le moins de cours possible :p. Puis, à Noël, j’avais la piqure, je me suis donc inscrit ce trimestre à 2 cours par semaine, plus un cours de Yoga (mais ça c’est une autre histoire).
Tout ça pour vous dire les filles, que si moi j’ai réussi à me mettre au sport, en travaillant, en ayant 2 enfants et en détestant ça à la base, alors vous aussi vous le pouvez. Le secret, c’est de trouver le bon sport, celui qui vous fait vibrer, et ensuite de s’y mettre gentiment, sans se fixer des objectifs irréalisables. Oui, on commence doucement, et vous allez voir, vous allez aimer ce moment, rien que pour vous,
votre hamster va s’arrêter de courir, et où vos fesses vont se raffermir.
Prochains épisodes les filles,attention, roulement de tambours…..Mimi se met à la méthode Kayla Itsine, (vous savez le fameux programme de la coach australienne Objectif Bikini) et ça, c’est un gros gros challenge. Je commence cette semaine, en plus du Pilates, je ne sais pas si je vais réussir à m’y tenir, mais je vais essayer. Qui ne tente rien n’a rien, et la vérité : mon popotin le vaut bien :)!
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